La crise des deux ans : tout savoir

enfant qui crie à côté d'une table

Les parents et les pédiatres parlent souvent de la crise des deux ans. Il s’agit d’une phase de développement que traversent les jeunes enfants et qui est souvent marquée par des crises de colère, un comportement provocateur et beaucoup de frustration.

La crise des deux ans ne survient pas nécessairement lorsque votre enfant atteint l’âge de deux ans. Elle commence généralement entre 18 et 30 mois et, malgré son nom, elle peut durer jusqu’à la troisième année de vie. Elle peut perdurer après mais est souvent moins fréquente à ce moment-là.

Poursuivez votre lecture pour en savoir plus sur ce à quoi vous devez vous attendre et sur la façon de gérer les terribles deux ans.

Pourquoi la crise des deux ans est-elle si terrible ?

La petite enfance est une étape de croissance qui s’étend de l’âge de un à environ trois ans et qui est marquée par une croissance intellectuelle et physique. Votre enfant commence à marcher, parler, avoir ses propres opinions, apprendre à connaître les émotions et à identifier les siennes, comprendre comment partager et apprendre à respecter son tour.

Durant cette phase, votre enfant aura tendance à vouloir, tout naturellement, explorer son environnement et faire ce qu’il veut à sa guise. C’est un comportement normal et attendu.
Mais, comme ses aptitudes verbales, physiques et émotionnelles ne sont pas bien développées, votre enfant peut facilement devenir frustré lorsqu’il ne parvient pas à communiquer ou à accomplir une tâche de manière adéquate.

Cela résulte en des changements rapides de l’humeur et du comportement d’un enfant. Un instant, votre enfant peut être collé à vous, et l’instant d’après, il court dans la direction opposée en vous voyant approcher.

Voici des exemples de situations qui peuvent être source de frustration pour un enfant de 2 ans :

  • votre enfant aura beaucoup de difficultés pour indiquer clairement ce qu’il veut à cause de son manque des compétences linguistiques nécessaires ;
  • il n’est pas capable d’avoir la patience pour attendre son tour ;
  • il peut surestimer sa coordination œil-main et ne pas être capable de verser son propre lait ou d’attraper un ballon, même s’il le souhaite désespérément.

Votre enfant, est-il en train de vivre la crise des deux ans ?

Vous saurez que votre enfant a atteint la crise des deux ans non pas tant par son âge que par son comportement. Comme le niveau de frustration devient élevé chez le jeune enfant moyen, vous êtes susceptible de remarquer plusieurs changements.

En premier lieu, des crises de colère auront lieu, ces dernières peuvent aller d’un léger gémissement à une crise d’hystérie totale. En plus de pleurer pendant une crise de colère, votre enfant peut devenir physique, ce qui peut inclure : frapper, donner des coups de pied, mordre, jeter des objets, etc. Bien que les crises de colère puissent sembler interminables lorsqu’un enfant en fait une, d’après des études 75 % de ces crises durent en moyenne cinq minutes ou moins.

Parmi les effets de la crise des deux ans, l’opposition. Chaque jour, votre enfant acquiert de nouvelles compétences et aptitudes. Il est naturel qu’il veuille tester ces compétences et capacités. Cela peut l’amener à s’opposer à des choses qu’il acceptait auparavant, comme lui tenir la main pour traverser la rue, l’aider à s’habiller, etc.

Au fur et à mesure que votre enfant acquiert de l’indépendance, il peut commencer à insister pour faire plus de choses par lui-même, qu’il soit ou non capable d’accomplir la tâche sur le plan du développement. Il peut aussi décider soudainement de vous demander de l’aider à faire des choses qu’il maîtrise déjà.

C’est le début d’innombrables sautes d’humeur que vous devez impérativement apprendre à gérer.

Conseils pour gérer la crise des deux ans

Faites en sorte que les règles soient simples et donnez des explications brèves tout en lui laissant un certain contrôle en lui offrant le choix entre deux choses entre autres.
De même, faîtes en sorte que l’environnement familial de votre tout-petit soit sûr pour éviter de déclencher son anxiété.

Ne cédez pas. Fixez vos limites et soyez cohérent et n’oubliez pas de rester calme. Votre enfant se nourrira de votre stress. Comptez jusqu’à 10 ou respirez profondément, selon ce qui vous aide à garder votre calme. Gardez en tête que tout cela n’est que temporaire même si cela vous semble indéfini. Courage à vous !